Les autorités françaises n’ont pas attendu la présence des Allemands sur leur sol pour réprimer ceux qu’elles considéraient comme les ennemis de l’intérieur, à savoir les communistes. Depuis le décret-loi Daladier du 26 septembre 1939 ayant pour origine l’approbation par le Parti communiste du pacte de non-agression entre l’Allemagne nazie et l’URSS, le Parti et les organisations qui lui étaient affiliées était interdit. Dès lors, la police française allait traquer sans relâche les distributeurs de tracts (...)
Accueil > LES ÉVÉNEMENTS
LES ÉVÉNEMENTS
-
Les déportés livrés par le gouvernement de Vichy
2 février 2010, par av -
Les personnes arrêtées dans le Reich
2 février 2010, par avDescriptif rapide
-
Les déportés de l’opération Meerschaum
2 février 2010, par avAprès de rapides victoires à l’est comme à l’ouest au début de la guerre, la situation se complique pour l’Allemagne nazie à partir de 1942, en Afrique du Nord et, plus encore, en Union soviétique, notamment après sa défaite à Stalingrad. Le Reich s’enlise alors dans un conflit qu’il doit mener en infériorité numérique et économique, avec des besoins en armement de plus en plus importants, alors que les forces productives du pays sont mobilisées sur les différents fronts. Ces besoins économiques entraînent (...)
-
Le convoi du 22 mars 1944
2 février 2010, par avLe 25 mars 1944, trois jours après leur départ du Frontstalag 122 de Compiègne Royallieu, 1 218 hommes, parmi lesquels 1 132 Français, sont immatriculés à Mauthausen entre les numéros 59 479 et 60 696. Ce transport est composé de trois grandes catégories de détenus arrêtés à des périodes diverses. On y trouve, d’une part, un quart de militants communistes, condamnés par les tribunaux français à des peines de prison ou aux travaux forcés pour une durée inférieure à 10 ans. Arrêtés pour la plupart en 1941 et (...)
-
Le convoi du 6 avril 1944
2 février 2010, par avDeux semaines après l’arrivée de 1 132 Français issus du premier convoi direct de Compiègne à Mauthausen de l’année 1944, 1 486 déportés, parmi lesquels 1 363 Français, sont immatriculés le 8 avril 1944 à Mauthausen entre les numéros 61 851 et 63 336. Cet important transport est composé majoritairement de résistants. Les membres de groupes de réception d’armes parachutées et de filières d’évasion, fréquemment affiliés aux réseaux Buckmaster du SOE, sont particulièrement nombreux et sont principalement issus (...)
-
Les déportés arrivés de Buchenwald le 25 février 1944
2 février 2010, par avLe 25 février 1944, un transport de 500 détenus extraits des Blocks 52, 57, 58 et, dans une moindre mesure, du Block 61 de Buchenwald, faisaient leur entrée à Mauthausen et recevaient un matricule compris entre les numéros 53 585 et 54 084. Ce transfert, comprenant 471 Français, marquait la reprise des arrivées de groupes importants d’Hexagonaux au sein du camp central autrichien, qui avaient cessées depuis la fin du mois d’avril 1943. Ces hommes, dans leur totalité, avaient été déportés depuis (...)
-
Les déportés arrêtés aprés les débarquements
2 février 2010, par avLe 6 juin 1944, les Alliés déclenchaient l’opération « Overlord » et débarquaient sur les côtes normandes, ouvrant un front à l’Ouest et obligeant progressivement l’Allemagne nazie à reculer. Le 15 août, les forces franco-américaines posaient également le pied sur le sol provençal. La France s’apprêtait à connaître ses derniers mois d’occupation, marqués tout à la fois par l’intensification de la Résistance, le renforcement de la lutte entre les groupes de maquisards toujours plus nombreux, et les forces (...)
-
Les évacués d’Auschwitz-Birkenau
2 février 2010, par avLe 12 janvier 1945 débute la grande offensive de l’Armée Rouge visant à une défaite rapide de l’Allemagne nazie, l’objectif étant la prise de Berlin dans un délai de 45 jours. Il devenait urgent pour les autorités allemandes de prendre une décision quant au sort des détenus d’Auschwitz, à quelques jours seulement de l’arrivée des troupes russes en vue de celui-ci. La responsabilité des camps et de leurs détenus et, par là même, la charge des évacuations éventuelles, revenaient aux hauts gradés SS de la (...)
-
Les déportés sous le sigle Nuit et Brouillard
30 janvier 2010, par avEn construction
-
Les femmes détenues à Mauthausen
10 décembre 2009, par avLES FRANÇAISES À MAUTHAUSEN
Si, comme le souligne Michel Fabréguet, Mauthausen n’est pas un camp de femmes, quelques milliers, de diverses nationalités, franchissent l’enceinte du camp central. Parmi elles, 577 Françaises, dont 570 arrivent à Mauthausen le 7 mars 1945 dans un convoi en provenance du camp de Ravensbrück. Elles avaient été précédées par deux Françaises : Elomée Lalomont, arrivée le 27 janvier 1945 dans un convoi de 78 femmes (majoritairement Russes et Polonaises) immatriculées entre les (...)